Il est de jurisprudence constante qu’un salarié ne peut pas subir une sanction disciplinaire, et a fortiori un licenciement, lorsque cette mesure est justifiée par des faits tirés de sa vie privée. Pour autant, les juges conçoivent régulièrement une limite à ce principe, lorsque la protection des intérêts légitimes de l’entreprise justifie qu’un employeur se base sur des éléments de la vie privée du salarié pour le sanctionner.
C’est justement sur ce fondement que la Cour de cassation a validé, le 13 avril dernier, le licenciement d’un salarié, liée à une sanction pénale prononcée à son égard dans le cadre de sa vie privée.